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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant

Derniers commentaires
26 octobre 2009

Et alors ????

Vous qui avez eu le courage de lire jusqu'ici, vous en pensez quoi de ce chef d'oeuvre qui ne vaut rien ?

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25 octobre 2009

Terminaison.

Voilà, c'était un délire qui m'a beaucoup amusé et dans lequel nombre de membres du site sont entrés pour jouer.

Le relire m'a rappélé pleins de bons souvenirs lointains et j'espère que vous avez eu autant de plaisir à le lire que moi à le relire.

Merci de votre attention.

25 octobre 2009

Chapitre 44 – Message de grand père.

J’ai trouvé un brouillon de lettre de grand père alors j’en fais un chapitre.

Je tiens à remercier :

-          mes modèles volontaires ou non, sans qui ce récit aurait été moins collégial.

-          ceux dont j’ai lamentablement plagié les idées.

-          vous mes lecteurs assidus qui avez permis que ce déroule ce délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant.

-          Moi, sans qui tout ça ne serait pas arrivé et il aurait peut être mieux phalus (ne pas prononcé le « S » lol).

J’ai trouvé aussi la liste des clearnautes qui lui avaient servi de modèle pour le physique des personnages (il ne pouvait pas utiliser les vrais protagonistes de cette histoire sinon il aurait eu des ennuis !!!).

Happy Hole / Holly Happe :                            le héros / le collègue                                            Blue Back

Gorge Profonde / George Dropnof :               le copain du héros / L’inspecteur 1                        Bastillan

Coudey                                                          le narrateur / le chef de brigade                             Coudey

Trou du cul / Luc Dutour :                               le roi de Bites en l’air / Le profiler                          Nours44

Tête de Bite / Edie Bettet  :                             le 1er ministre de Bite en l’air / L’inspecteur 2          Jipe37

Petit Gland / Gil Pandett :                               le 5ème larron / Le stagiaire                                     Spaceboy72

Lèche cul / Hercule Cule,                                 le Trésorier / La victime                                         Bobo83

Morpion / Don Primo :                                    le roi de grosses bites / le parrain                         Angel1

Préserve Hâtif / Faith Veprese :                       l’ingénieur de Bite en l’air / le fils de Don Primo      Mec14150

Erection permanente / Pierre Moncanette         le mercenaire aux 100 coups / Tueur                      Reskator

Kiki Rikiki / Kirk Kriik :                                      le conseillé de Ptit Zizi / Le tueur présumé             Ledru74

Fais moi mal IV / Simon Malifa                        le roi de grosse Couille / un malfrat                       Gerimax

Godemiché / Gédéon Micho                           l’amant de Morpion / le comptable de Don primo   Malko27

Bite en l’air

Trou en feu - le chef des armées de Bite en l’air = Philou911

Couille poilue - le chef des gardes royaux = Siwelg

Suceur - le garde personnel de Coudey = Chris29

Tête à queue - le chauffeur de Trou du cul = Deroxat

Petite Bite

P’tit Zizi - l’enfoiré de roi de Petite Bite = Coudey

Zizi Panpan - le frère de Ptit Zizi = Lexavss

Panpan Cucu - le frère de Ptit Ziz = Jemalevannes

Cucu La Praline - le frère de Ptit Zizi = Fable57

Braquemard Etoilé - le magicien de Ptit Zizi = Khalao

Viagra

Zigounette Salsa - Le coach de Erection Permanente = Lido2003

Grosse Couille

Fais moi mal IV - le roi = Gerimax

Sodomie II - le cousin du roi = Angelus85

25 octobre 2009

Chapitre 43 – Reprise de flambeau ?

25 août 2067.

Bonjour, je m’appelle Doucey (Toudoucey, pour les intimes, c’est comme ça que m’appelait mon grand-père).

Cela fait tout juste un an, que mon grand-père est mort, il aurait eu 100 ans dans quelques mois.

Et oui, il m’a fallut tout ce temps pour réussir à grimper dans le grenier pour faire le tri dans les affaires de mon grand-père.

Donc, ce matin, je commence à ranger le grenier. Que de souvenirs, il contient, ce grenier poussiéreux. Et voilà que je tombe sur ce manuscrit que mon grand-père, Coudey, avait commencé à écrire à l’age que j’ai aujourd’hui.

J’ai ouvert ce manuscrit et débuté sa lecture, et n’ai pu m’empêcher de replonger dans les souvenirs de tout les moments passés avec mon grand père. Nous étions très liés tous les deux et pendant des années, j’ai passé des heures à l’écouter me parler de toutes les enquêtes et les aventures qu’il avait vécu. Qu’est-ce qu’on a pu rire et pleurer ensemble !

L’émotion m’envahit et voilà que des larmes me montent aux yeux.

L’histoire qu’il avait commencé à écrire dans ce livre, je n’en connais pas la fin, car il n’a pas eu le temps de me

la raconter. Je

sais seulement que mon grand-père et son équipe avait réussis à résoudre le meurtre et à faire incarcérer le coupable.

25 octobre 2009

Chapitre 42 – Devoir de mémoire / 2.

Coudey trouva une autre photo sur laquelle il y avait Don Primo et un homme plus jeune. Il devait mesurer 1.75 pour à peine 75 kilos. Il avait des yeux verts, des cheveux châtains coupés courts et une barbe en tour de bouche. Sa chemise entrouverte laissait apparaître une toison ventrale pas une moquette, mais il était visiblement poilu.

-          « Et lui avec Don Primo, qui dans mon coma s’appelait Preserve Hatif qui c’est ? »

-          « C’est son fils ! Faith Veprese ! »

-          « Mais comment il peut être son fils ! Don Primo est un peu jeune pour être son père ! Non ? »

-          « Il l’a eu quand il avait 18 ans ! »

-          « Ah ! Bon je continue ! »

Sur une autre photo, il reconnu immédiatement Erection Permanente le mercenaire aux cents coups.

-          « Et lui ? »

-          « C’est Pierre Moncanette ! Un tueur à gages connus pour ces 100 succès ! Enfin on pense que c’est lui parce … ! »

-          « C’est le roi du maquillage ! Et il ne tue jamais avec son vrai visage ! Mais pour chaque meurtre il se débrouille pour qu’un témoin puisse bien voir la tête du tueur ! »

-          « Cool ! Ca revient ! »

-          « Et il est suspect dans notre affaire ? »

-          « Non ! Ce n’est pas son genre ! Lui c’est propre et net ! On pense que l’auteur de cette boucherie c’est lui ! »

Holly avait posé son doigt sur une des photos.

-          « Mais c’est Kiki Rikiki ! »

-          « En vérité il s’appelle Kirk Kriik ! Mais on sait peu de choses sur lui ! A part qu’il traîne souvent avec Simon Malifa, un petit malfrat à la solde de Faith ! »

-          « T’as une photo de ce Simon ? »

-          « Oui ! Tiens ! Là ! »

-          « Encore un ! Lui, c’était Fais Moi Mal ! »

Holly explose de rire.

-          « Arrêtes de rire ! Je crois que tout ça à un sens ! »

Holly prend une fiche anthropométrique dans le dossier, avant que Coudey n’ai pu la voir.

-          « Alors, celui-là ! Voyons voir ! Gédéon Micho ! 44 ans ! 1.76 m ! 71 kilos ! Yeux bleus ! Cheveux grisonnants ! Plutôt réservé ! C’est le comptable de Don Primo ! Il y était aussi ! »

-          « Je pense qu’il s’agit de Godemiché ! Fais voir la photo ! Oui, c’est bien lui ! C’est l’amant de Morpion ! »

-          « Mais ! Heu ! C’est un porno homo ton coma ! »

-          « OUI ! Et si tu veux savoir ! On y a baisé comme des bêtes ! Ca va t’es content ! »

Le visage de Holly s’empourpre immédiatement.

-          « Heu ! On continue ! »

-          « bien sur qu’on continue ! »

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25 octobre 2009

Chapitre 42 – Devoir de mémoire.

Epuisé par cette nuit de discussion avec Holly. Coudey s’était rendormi après avoir été transféré en médecine générale et après un bon petit déjeuner, enfin un petit déjeuner d’hôpital.

Sa mère en avait profité pour aller prévenir Holly que Coudey avait changé de chambre.

Lorsque Coudey se réveilla, il était seul dans sa chambre. Il en profita pour faire le point sur la discussion de la nuit. Et essaya de retrouver d’autres souvenirs.

Il se rendit compte qu’il manquait quelqu’un dans son équipe. En effet, il se souvenait que sa brigade comptait 6 membres. Avec lui, Holly, George, Luc et Edie, il en manquait un.

Des flashes lui revenaient au fur et à mesure et il se remémora du visage de son dernier collaborateur. Dans son coma s’était Petit Gland, ça il en était sur, mais comment s’appelle-t-il ? En tout cas, il était sur que c’était un inspecteur stagiaire.

Une idée lui vint. Et s’il essayait de faire le raisonnement à l’envers. En partant des personnages de son coma, il parviendrait peut être à se souvenir de la réalité.

Il décida de commencer par les Bite en l’air.

Mais avant même qu’il ne commence Holly fit son entrée dans la chambre.

-          « Salut Coudey ! »

-          « Salut Holly ! J’ai une question ! »

-          « Oui ! »

-          « Comment s’appelle l’inspecteur stagiaire de la brigade ? »

-          « Ah ! Tu te souviens que nous sommes six ! »

-          « Oui ! Dans mon coma ! Il s’appelait Petit Gland »

-          « C’est trop sexe ton truc ! T’as du prendre ton pied ! »

-          « Heu ! Passons ! Alors son nom ! »

-          « Ben ! C’est Gil ! Gil Pandett ! »

-          « Oui, c’est ça ! Écoute ! Je crois que j’ai une idée ! »

-          « Oui ! »

-          « On va faire l’exercice dans l’autre sens ! Je vais te parler des personnages de mon coma et tu vas me dire qui ils sont dans la réalité ! »

-          « Et si avant, tu consultais le dossier ! Y’a peut être des choses qui reviendront d’elles même ! »

-          « T’as raison ! Passe-moi donc ce dossier ! »

Coudey ouvrit le dossier et regarda avec attention les photos prisent par l’équipe médico-légale.

-          « Oui c’est sur ! C’est bien ce traître de lèche Cul ! »

Holly regardait Coudey. Puis Coudey passât autres photos du dossier.

-          « Lui ! Lui aussi ! Mais c’est ! C’est Morpion ! »

-          « Fais voir ! »

Coudey montra la photo à Holly. C’était un homme de plus de 50 ans, mais de moins de 55 ans. Il portait des lunettes devant ses yeux bleus, avait des cheveux blonds blanchissants et devait mesurer 1.80 m pour un peu moins de 90 kilos. Son teint quelques peu halé confirmait les éléments du dossier qui le disait basé dans une ile lointaine la quasi-totalité de l’année.

-          « Lui c’est Don Primo ! On pense que c’est un parrain ! Mais on n’a jamais pu le prouver ! »

25 octobre 2009

Chapitre 41 – Révélations de nuit / 2.

-          « Bon tu te souviens de l’équipe au moins ? »

-          « Heu ! Non pas vraiment ! »

-          « Il y a d’abord l’inspecteur George Dropnof ! Tu te souviens de George quand même ! Ca fait 10 ans qu’il est dans ton équipe ! »

-          « Oui George ! Bien sûr ! Ca se confirme ! »

-          « Qu’est-ce qui se confirme ? »

-          « Ben ! Je crois qu’il était dans mon coma aussi ! »

-          « Comment ! »

-          « Il s’appelait Gorge Profonde ! »

-          « Mais c’est quoi ton délire Coudey ? T’as rêvé en porno ou quoi ? »

-          « Un peu oui ! Mais Continue ! »

-          « Tu te souviens de Luc ? Luc Dutour ? C’est notre profiler »

-          « Oui ! Luc ! Il était aussi dans mon coma ! »

-          « Ne me dis pas ! C’était quoi son nom Trou du Cul ? »

-          « Ben ! Oui ! »

-          « J’ai hâte que tu me racontes, je sens que je vais me poiler !! »

-          « Arrêtes, Tout était pas rose ! Continue ! Non ! Je me souviens de Edie ! »

-          « Oui ! Edie Bettet ! L’autre inspecteur ! Il y était aussi ? »

-          « Oui ! Sous le nom de Tete de Bite ! »

-          « Ah ! Ah ! Ah ! Tu m’éclates sur ce coup là ! Je vais me pisser dessus ! »

-          « Arrêtes ! Voilà ma mère qui arrive ! »

-          « Quoi ! Déjà ! »

La mère de Coudey entre dans la chambre.

-          « Bonjour les garçons ! Vous êtes réveillés »

-          « Oui ! Maman ! Holly m’aide à me souvenir ! »

-          « Te souvenir de quoi ? »

-          « De tout Maman ! J’ai oublié beaucoup de chose ! Mais ne t’inquiètes pas, ça n’est pas enfoui très loin, ça revient très vite ! »

-          « Tu vas arrêter de me faire des frayeurs ! »

-          « Bon, je vais vous laisser ! »

-          « Non ! Holly ne part pas tout de suite ! Il faut que l’on continue ! »

-          « T’inquiètes ! Je reviens très vite avec le dossier ! »

-          « Ok ! A tout à l’heure ! »

-          « Au revoir Madame ! »

-          « Au revoir Holly ! Et merci d’être resté ! »

-          « C’est normal Madame ! A plus tard Coudey ! »

La mère de Coudey s’approche pour redresser son oreiller, mais elle est interrompue par un médecin.

-          « Bonjour ! Comment ça va ce matin ! »

-          « Bien ! Merci ! J’ai juste un peu faim ! »

-          « Ne vous inquiétez pas ! Il va arriver ! Et ensuite nous vous transférerons au service de médecine générale ! »

-          « Ah ! »

-          « Oui ! Vous y resterez 24 heures en observation et ensuite vous rentrerez chez vous ! Et vous commencerez votre rééducation à domicile ! »

-          « Maman ! Tu pourras prévenir Holly ! »

-          « Bien sur ! »

Après avoir ausculté Coudey, le médecin note quelque chose sur le dossier.

-          « Bon ! Et bien ! C’est parfait ! Je vous souhaite une bonne journée ! »

-          « Merci ! Docteur ! »

25 octobre 2009

Chapitre 41 – Révélations de nuit.

Coudey dormant à poings fermés. Holly s’installe confortablement dans le fauteuil et finit par s’endormir.

L’infirmier passe dans la nuit. Il met une couverture le plus délicatement du monde sur Holly, mais celui-ci à le sommeil léger et se réveille immédiatement.

-          « Désolé de vous avoir réveillé ! Je vous apportais juste une couverture ! »

-          « Merci beaucoup ! Mais vous savez, j’ai le sommeil très léger. Déformation professionnelle ! »

-          « Ah bon ! Vous faites quoi ? »

-          « Je suis inspecteur de police ! Et nous sommes collègues avec Coudey »

-          « Ah ! D’accord ! C’est donc en mission qu’il a pris cette balle ? »

-          « Oui ! Et ça lui a valu une chute de plus de 10 mètres de haut ! Heureusement qu’il y avait un énorme tas d’ordures qui a amorti sa chute ! Sinon, il serait mort ! »

-          « Je penses aussi ! Bon, je vous laisse, je dois continuer ma ronde ! N’hésitez à m’appeler en cas de besoin ! »

-          « Merci ! »

L’infirmier sort de la chambre et Holly, se cale à nouveau dans le fauteuil.

-          « Dis-moi Holly, j’ai entendu ce que tu disais à l’infirmier ! Je ne me souviens de rien ! Tu peux me rafraîchir la mémoire ? »

-          « Il est tard ! Tu devrais dormir ! »

-          « Ecoutes ! J’ai dormi 3 semaines à ce que l’on m’a dit ! Je peux bien attendre un peu pour me reposer ! »

-          « OK ! Ne t’énerve pas ! Tu ne te souviens de rien de l’affaire sur laquelle nous sommes ? »

-          « Absolument rien ! C’est affreux ! Je n’ai de souvenir que les évènements dont j’ai rêvé ou plutôt cauchemardé pendant mon coma ! Mais je te raconterais plus tard ! En attendant ! Raconte-moi l’affaire ! Ca devrait m’aider à retrouver la mémoire ! Enfin j’espère ! »

-          « Bon d’accord ! Commençons par le début ! Nous enquêtions sur un meurtre. Ca ne te dit rien ? »

-          « Non ! Continue ! »

-          « Nous avons retrouvé le cadavre d’un jeune homme qui avait été complètement mutilé. Il a du souffrir le martyr avant de mourir !! »

-          « Je ne me souviens pas ! Quel était son nom ? »

-          « Hercule Cule ! »

-          « Ca me dit quelque chose ça ! Mais oui ! Je revois les photos du cadavre ! »

-          « C’est super si ça t’aide à retrouver la mémoire ! »

-          « Oh ! Non ce n’est pas possible ! »

-          « Mais quoi ? »

-          « Je crois que ce hercule était dans mon coma ! »

-          « Comment ça ? »

-          « Tout à l’heure tu iras chercher le dossier et je te confirmerai ! »

-          « Confirmerai quoi ? Tu m’en a trop dit ou pas assez ! Explique ! »

-          « Bon ! Je crois que ce garçon était dans mon coma ! Il s’appelait Lèche cul ! »

-          « C’est pas bien clair ton truc ! Lèche Cul ? C’est bizarre comme nom ! »

-          « t’inquiètes ! Y’a pas que ça de bizarre ! Je t’en dirais plus, après ! Mais, continu ! »

25 octobre 2009

Chapitre 41 – Premier jour éveillé.

-          « Excusez nous Madame ! Il faut que nous l’emmenions passer les examens de contrôle ! »

-          « Bon ! Bien ! Ne t’inquiète pas mon chéri ! Je reste là ! J’attends ton retour ! »

L’infirmier débloque les roues du lit de Coudey et le pousse dans le couloir. Ils commencent leurs périples vers les différentes salles d’examen.

-          « Savez-vous ce qui m’est arrivé ? »

-          « Non ! Monsieur Coudey ! »

-          « Et depuis combien de temps, je suis là ? »

-          « Ca fait 3 semaines ! 3 Semaines de coma Monsieur ! »

-          « Ah ! Bon ! Si longtemps ! Mais que m’est-il arrivé ? »

-          « On y est Monsieur ! On va commencer par le scanner ! »

-          « A bien ! »

-          « Pouvez vous vous levez ? »

-          « Je ne sais pas, mais je peux essayer ! »

-          « Voyons voir ! »

Coudey se positionne sur le bord du lit. Fait glisser ses jambes qui touchent le sol. Il se redresse. L’infirmier est là à coté au cas où. Mais c’est un gringalet, que pourrait-il bien faire si Coudey s’effondre ?

-          « On y va ? »

Coudey avance un pied, mais il est trop faible. Il glisse et s’effondre sur le carrelage froid de la salle. L’infirmier a fait ce qu’il a pu mais il ne fait pas le poids.

Heureusement, 2 médecins passent par là et l’aide à relever Coudey.

-          « Faudra prévoir de la rééducation motrice ! »

Pendant qu’il faisait cette remarque, le médecin avait pris le dossier au pied du lit de Coudey et y inscrivait quelque chose.

Après avoir installé Coudey dans le scanner, le médecin met la machine en marche.

Après la fin de l’examen, ils se mirent à 3 pour remettre Coudey dans son lit et l’infirmier reprit son parcours vers les différentes épreuves qui attendaient Coudey.

La visite des salles de l’hôpital dura presque 4 heures. La visite des salles étant parfois interrompue par un court séjour dans les couloirs.

Enfin, ce fût le retour à la chambre 69.

-          « Ah ! Tu es réveillé ! Je suis content de te voir ! »

-          « Happy ? Je suis content de te voir ! »

-          « Tu n’as pas retrouvé toute ta tête ! Moi c’est Holly ! Holly Happe ! »

-          « Hein ! Mais que m’est-il arrivé ? Pourtant cela semblait si vrai ! »

-          « Qu’est-ce qui semblait si vrai ? De quoi parles-tu ? Tu devrais te reposer un peu ! »

-          « Oui ! Monsieur Coudey ! Vous devriez vous reposez ! Votre ami pourra revenir demain ! »

-          « Mais ça va pas ! NON ! Je me repose depuis 3 semaines ! J’ai besoin de savoir ! J’ai besoin de comprendre ! »

-          « Calmez-vous Monsieur Coudey ! Vous êtes encore très faible ! »

Coudey sentant ses forces se carapater, s’enfonce dans les coussins et renonce à se battre.

-          « Merci Holly ! D’être venu le voir ! Je vais le veillez cette nuit ! Revenez demain ! »

-          « Madame ! Merci à vous de m’avoir appelé. Mais ! Vous êtes là depuis hier ! Vous avez l’air épuisée ! Rentrez ! Je vais restez cette nuit ! S’il y a quelque chose je vous appelle ! »

-          « Vous êtes sur ? Holly ! »

-          « Bien sur Madame ! C’est mon meilleur ami et mon collègue ! »

-          « Vous êtes très gentil Holly ! Je le laisse en de bonnes mains ! »

-          « Ne vous inquiétez pas Madame ! Et surtout reposez vous bien ! »

-          « Merci Holly ! A demain ! »

25 octobre 2009

Chapitre 40 – Chambre 69 / 2.

La nuit commence à tomber. Un nouvel infirmier a remplacé le précédent. Il passe devant la chambre et constate que la dame est toujours là. Elle est assise dans le fauteuil et s’est endormie.

Quelques minutes plus tard, il entre dans la chambre avec une couverture qu’il pose délicatement sur la dame sans même la réveiller.

Il jette un coup d’œil au malade, vérifie les appareils et rebranche l’alarme. Puis il sort et retourne à ses occupations.

De retour dans la salle de garde, il vérifie et complète les dossiers.

Après plusieurs minutes, il s’installe confortablement dans son fauteuil et prend son livre dont il reprend la lecture.

Il n’a pas finit sa première page qu’une alarme se met en marche. C’est encore la chambre 69.

Il se met à courir pour rejoindre la chambre.

La dame a été réveillée par l’alarme. Elle est debout. La couverture s’est entassée à ses pieds. Elle scrute l’homme.

-          « Regardez Docteur ! On dirait qu’il essaye d’ouvrir les yeux ! »

-          « Oui ! Madame ! Il a l’air de vouloir se réveiller ! Je vais prévenir le médecin de garde ! »

-          « Vous n’êtes pas Docteur ? »

-          « Non je suis l’infirmier Madame ! »

-          « Excusez-moi ! Je croyais ! Vous êtes deux infirmiers alors ? »

-          « Non Madame ! Mes collègues sont partis au changement d’équipe ! »

-          « Oh ! Mon Dieu, je me suis endormie, je n’ai pas vu passer l’heure ! »

-          « Ne vous inquiétez pas Madame ! Je reviens avec le médecin ! »

L’homme sur le lit semble lutter avec ses paupières. Elles vibrent.

Des pas se font entendre dans le couloir. L’infirmier est de retour avec le médecin.

Armé de sa lampe, il vise dans les yeux du patient. Aussitôt, une réaction. Les paupières se crispent.

-          «  Il est en train de se réveiller ! Préparez le matériel ! »

L’infirmier repart en courant.

-          « Le matériel quel matériel ? »

-          « Ce n’est rien Madame ! Il vaut mieux avoir tout sous la main lorsqu’un patient sort du coma ! On ne sait jamais ! »

-          « Ca n’est pas très rassurant ! »

-          « A ce jour, je n’ai eu à m’en servir qu’une seul fois ! »

L’homme allongé continue de lutter avec ses paupières. L’une d’elles semble s’entre ouvrir.

-          « Mon chéri ! Réveilles-toi ! »

-          « Monsieur ! Réveillez vous ! »

Le médecin se dirige au pied du lit, prend le dossier, le parcourt, le repose et revient vers le patient.

-          « Monsieur Coudey ! Réveillez vous ! »

Les paupières semblent perdre le combat avec Coudey. Elles sont entre ouvertes toutes les deux.

-          « C’est bien Monsieur Coudey ! Continuez à ouvrir les yeux ! «

-          « Oui vas y mon Chéri ! »

-          « Monsieur Coudey ! Vous m’entendez ? »

Les lèvres de Coudey frémissent légèrement. Après le combat des paupières, il doit maintenant affronter ses lèvres.

-          « Monsieur Coudey ! Vous m’entendez ? »

-          « Hummmm » »

-          « Bien ! Continuez ! Allez-y dites moi quelque chose ! »

-          « Hou ! »

-          « Encore un petit effort ! Vous y êtes presque ! »

-          « Oui ! »

-          « Très bien ! C’est parfait ! Bougez la tête maintenant ! »

Coudey doit de nouveau lutter avec son corps. Et le médecin tel un coach sportif, le pousse à mobiliser ses forces pour se réveiller.

Après 2 heures de lutte acharnée, Coudey est réveillé complètement. Le médecin est content de son travail.

-          « Mon chéri ! Je suis si contente ! »

-          « Maman ? Que fais-tu ici ? Que m’est-il arrivé ? »

25 octobre 2009

Chapitre 40 – Chambre 69.

L’infirmier jette un œil dans la chambre 69. Tout parait normal.

Sur le lit de cette chambre un homme. Il est branché sur des tas d’appareils. Il a l’air de dormir.

L’hôpital est calme. Seuls médecins et infirmiers semblent affairés auprès des différents patients, tous allongés et dormant profondément.

Deux visiteurs sont emmitouflés dans des vêtements fournis par l’hôpital, c’est le service des soins intensifs.

Dans la salle de garde des tas d’appareils émettent des BIP incessants et réguliers.

Les médecins viennent de finir leur tournée et sont dans la salle de garde en train de remplir les dossiers de leurs constatations.

Soudain, une alarme se déclenche.

Tous les personnels médicaux scrutent les appareils à la recherche de celui qui s’emballe.

C’est celui de la chambre 69.

Une cavalcade s’engage dans le couloir. On dirait une course de tiercé. C’est à celui qui arrivera le 1er.

Un peloton en tête pénètre dans la chambre.

-          «  Regardez ! Il a un doigt qui bouge ! »

-          « Vous pensez qu’il est en train de sortir de son coma ? »

-          « Je ne sais pas, tout à l’air d’aller pour le moment ! Il faut le surveiller ! »

-          « Bien Docteur ! Je vais rester auprès de lui ! »

-          « Je vais prévenir la famille ! On ne sait jamais ! »

Rassurée la meute médicale sort de la chambre, laissant l’infirmier seul avec le patient.

Machinalement, l’infirmier éteint l’alarme et rectifie la couverture du patient. Puis il se dirige vers le pied du lit et prend le dossier accroché au lit.

-          « Eh bien mon vieux ! Déjà 3 semaines que tu es dans le coma ! Il est tant que tu te réveilles ! »

Il s’assied dans le fauteuil comme pour veiller le malade.

A peine, s’est-il calé dans le fauteuil que l’alarme se remet à gueuler. Il se relève, l’éteint et regarde le patient cherchant le moindre signe de réveil.

La main est en train de se refermer pour former un poing. C’est bon signe.

-          « Hey ! Monsieur ! Vous m’entendez ! Réveillez-vous ! »

La tête du patient bascule légèrement sur le coté, l’infirmier espère qu’il en est la cause et que la sortie du coma est proche pour cet homme.

Cela fait 2 heures qu’il surveille l’homme et pas de nouveaux signes de mouvement.

Soudain, une femme apparaît dans l’encadrement de la porte. Elle a un masque, des chaussons et une tenue hospitalière. Dans son regard on lit l’inquiétude.

-          « Alors Docteur ? »

-          « Je suis l’infirmier, Madame ! Mais il a bougé un doigt puis la main ! Ca ne veut peut être rien dire ! Mais qui sait ? »

-          « S’il pouvait se réveiller enfin ! »

-          « Vous restez là Madame ? »

-          « Oui ! »

-          « Alors je vous laisse le surveiller. Je coupe l’alarme signalant un mouvement pour ne pas vous effrayer, mais s’il se passe quelque chose prévenez moi immédiatement en appuyant sur ce bouton là ! »

-          « Oui, bien sur ! Comptez sur moi ! »

L’infirmier ressort et la dame le suit du regard avant de se mettre à surveiller l’homme allongé sur le lit.

Les secondes, les minutes et les heures s’égrènent. L’infirmier est passé déjà deux fois devant la porte.

-          « Alors ? »

-          « Toujours rien ! »

-          « Ca peut prendre du temps vous savez ! »

25 octobre 2009

Chapitre 39 – Est-ce la fin ?

Où en est-on ? Que va-t-on faire ? Tout cela a-t-il une raison de continuer ?

Des discussions, des informations qui arrivent, des lecteurs qui décrochent, de la lassitude, trop de sexe, beaucoup trop de questions de la part de l’auteur, aussi comme ce roman est le notre, la décision sera mise au vote.

Le roman doit-il continuer ?

J’ai deux possibilités pour le chapitre 40 :

-          soit en faire le dernier

-          soit en faire celui qui précédera le chapitre 41

Alors que vous soyez pour, contre ou sans opinion, exprimez-vous sur le devenir que vous proposez à ce roman.

25 octobre 2009

Chapitre 38 – Surprise de taille.

Ca y est le gros a finit de faire ses présentations. Il a ce sourire de bâtard qui ne présage rien de bon ! Qu’est-ce qu’il mijote encore ?

-          « Bien ! Très chers amis, j’ai une surprise pour vous ! Où plutôt deux ! »

Cet enfoiré fait un signe de la main et le rideau s’ouvre.

Là deux mecs ! Avec une cagoule sur la tête ! A poil ! Attachés en position écartelée sur une croix !

Un regard échangé entre happy et Coudey.

Ca y est ! Ils ont compris ! C’est la stupeur, l’angoisse, l’horreur qui se lit dans leurs yeux. Tous leurs espoirs de s’en sortir sont dévastés. Ils vont sombrer dans une déprime totale.

Soudain !!!

Apparaît un autre homme ! Il était caché derrière le rideau. Il a aussi une cagoule sur la tête, mais est libre de ses mouvements lui.

-          « Alors Heureux ! Sympa mes 2 surprises ! Non ? Ha ! Ha ! Ha ! »

Le pourceau est mort de rire, la salle le suit dans son dégueulit de gloussements immondes.

Happy et Coudey se regardent, l’allure du 3ème homme leur dit quelque chose.

Il semble jeune dans les 23 ans, dans les 1.75 m et 65 kg, tout mouillé. Mais qui est-ce ? Ce corps leur est familier !!!

L’inconnu pose sa main sur sa cagoule et l’enlève !

Ces cheveux bruns coupés courts, ces yeux marron, ces lunettes, ce petit air triste et réservé. Ce visage ovale en pointe, ces oreilles.

Un inconnu lui propose un radis.

-          -« Merci, je le fumerai tout à l’heure ! Vous savez je fume juste une peu ! »

Cette voix, mais bien sur ! C’est Lèche Cul ! Le trésorier de Bite en l’Air !

Mais que fait-il là ?

Tout va très vite, dans leurs têtes. Il nous a trahit. Et il a informé, Ptit Zizi que Gorge Profonde et Petit Gland étaient cachés dans le vaisseau. Le pourceau les a fait sortir et les a capturé et c’est pour ça qu’ils sont exposés là devant !

Le monde est en train de s’écrouler devant Happy et Coudey !

Ptit Zizi se révèle un fin stratège. Il va finir par faire disparaître Bite en l’Air !!!!

Et si ça se trouve il veut conquérir l’univers ?

C’est l’horreur !!!

Comment vont-ils faire pour se sortir de cette merde ?

Ils vont mourir et ne vont rien pouvoir faire ! Ils en sont sur maintenant !!!

25 octobre 2009

Chapitre 37 – Présentations protocolaires / 2.

A chaque fois que Ptit Zizi présentait un de ses frères, Happy suivait le protocole et faisait la révérence de circonstance (Il est bien ce Happy !) Coudey quant à lui essayait désespérément d’imiter Happy mais avec la grâce d’un hippopotame.

Ptit Zizi fait un nouveau signe et deux hommes s’avancent.

Le 1er c’est Erection permanente, mais il est suivi par un deuxième qui danse et fait le grand écart. Brun de taille moyenne environ 29 ans, il tient un bol de pâtes.

-          « Vous reconnaissez Erection permanente ! Je vous présente son coach ! Zigounette Salsa ! Ils représentent la planète Viagra ! »

-          « Oui ! C’est moi ! Zigounette Salsa ! La ! La ! La ! »

Il a un de ces putains d’accents du sud ouest, le gars.

Bon ! Je vous passe les détails.

Hein ! Quoi ! Non c’est chiant ! Non ! Vous ne trouvez pas !

Quoi ! Vous me trouvez ! Heu ! Arrêtez ! Je vais rougir ! Bon d’accord je continue !

Donc, encore un petit signe de Ptit Zizi, pourvu que ce soit pour le lever de rideau, j’ai envie de savoir ce qu’il y a derrière et qui fait tant jubiler le pourceau.

Encore deux hommes qui s’avancent. Bon là ! Couple un peu folklo !

Le premier 33 ans, 1.71 m, 59 kg. Vous voyez le genre. Non ! Ok ! Cheveux Noirs coupés courts, Yeux noisettes cachées derrière des lunettes. Il a l’air d’avoir fait des études. Et répète sans cesse « Chaudasse ! Chaudasse ! », pendant qu’il s’approche.

-          « Voici les représentants de Grosses Couilles ! Le roi ! Fais-moi mal IV et son cousin Sodomie II »

Le cousin ! Heu ! Juste un an de moins que son cousin. Allez quoi

2 cm

de plus que son cousin (Non ! C’est raté ! Ce ne sont pas les fameux

2 cm

de mister X). Juste 1 petit kilo en plus ! (J’avais juste envie de vous refaire faire des maths, mais la j’ai été cool, la prochaine fois interro surprise !) Cheveux châtains coupés courts, grand front, Yeux marron. Carotte qui fume à

la lèvre. Il

vient à un banquet / une fête (je ne sais pas encore dire ce que c’est) avec un bouquin sous le bras !

Hein ! Quoi ! Le titre du bouquin ? Attendez j’essaye de voir ! Oui ! Ca vient ! Mais laissez-moi le temps de lire le titre !!!

Ca y est ! Je l’ai ! « Blog Mythologique ». Bon si vous y comprenez quelque chose ! C’est que vous avez reconnut le clearnaute !

25 octobre 2009

Chapitre 37 – Présentations protocolaires.

La salle est pleine de monde. Tous en tenue d’apparat. Des couleurs qui pétillent. Des formes adaptées.

Quelques pas. Un coup d’œil à droite, puis à gauche. Des tables dressées. De la vaisselle magnifique. Des couverts en argents. Des verres en cristal. Des buffets débordants de présentations somptueuses.

Au centre, une estrade. Sur le trône qui la surmonte, Ptit Zizi en pleine forme. Au fond à gauche, une autre estrade, mais celle-ci est cachée par un rideau.

A l’annonce de nos noms, le silence est immédiat.

La foule s’écarte afin de permettre à Ptit Zizi de nous avoir dans sa ligne de vue.

Il se lève de son trône tout en nous faisant signe d’avancer.

Il va se passer quelque chose. Les regards de tous les invités suivent la progression des 2 derniers invités vers l’estrade.

Happy est devant, Coudey le suit.

Arrivé devant l’estrade, Happy s’agenouille et baisse la tête et Coudey l’imite.

-          « Votre Majesté ! Nous sommes honorés de votre invitation ! »

A peine Happy a-t-il fini sa phrase que Ptit Zizi part dans un fou rire. La réaction de la salle est immédiate et des gloussements plus ou moins harmonieux fusent de tous cotés.

Les deux hommes relèvent la tête et se regardent. Leurs yeux marquent un étonnement et une incompréhension totale.

Ptit Zizi s’arrête de rire et immédiatement, la salle redevient silencieuse.

-          « Debout ! Debout ! Tu es un petit rusé Happy et toi Coudey tu es le trou du cul qui lui sert d’ombre ! »

La fureur se lit dans les yeux de Coudey, mais avant qu’il ait pu avoir une quelconque réaction Happy lui saisit le bras fermement et Coudey peut lire dans son regard qu’il ne faut pas jouer le jeu du pourceau.

-          « Bien ! Bien ! Venez Messieurs ! J’ai une surprise pour vous ! »

Ptit Zizi descend de son estrade et se dirige vers l’estrade du fond, celle masquée par un rideau.

-          « Non en fait, j’ai même plusieurs surprises ! »

Il est arrivé devant l’estrade et se retourne vers Happy et Coudey qui l’ont suivi.

-          « Mais avant ça, je vous voudrais vous présenter quelques personnes. Vous connaissez déjà Kiki Rikiki mon conseillé ! Et mon amant quand ça me dit ! »

Il fait un signe de la main et trois hommes s’avancent.

-          -« Je vous présente mes 3 frères ! Ils sont tous au gouvernement ! Tout d’abord Zizi Panpan ! »

Le plus vieux des trois, environ 31 ans, 1.80 m, genre 71 kg, fumant une carotte aux volutes bleus, les yeux marrons, les cheveux bruns laissant bien voir ces oreilles mais qu’il tente de cacher avec un casque audio à micro.

-          « Ensuite Panpan Cucul ! »

-          « On m’appelle aussi MOINS DE 2 ! »

Le deuxième, 29 ans, environ 1.77 m, 65 kg, yeux noisettes, cheveux bruns, sont décolleté en V laisse apparaître quelques poils qui se battent en duel, mais franchement pas de quoi dire qu’il est poilu. Un sourire ! Ouaouhhh !

- « Et enfin Cucul La Praline, le petit dernier ! »

Le troisième le plus jeune, 21 ans pour 1.75 m à peine 65 kg, cheveux bruns très courts, yeux verts, percing à l’oreille et sur la langue qui sort  de sa bouche et remue comme un serpent, il en à peu être un autre mais comme il est habillé. Un radis aux lèvres (donc il fume aussi). Il s’amuse à loucher et à pencher la tête il doit être un peu farfelu.

C’est marrant ils ne se ressemblent pas du tout les 4 frères, bon l’extra terrestre parmi les 4 c’est quand même Ptit Zizi. Et vous avez remarqué leur nom, c’est une méthode pour ne pas oublier comment ils s’appellent ?

Non trop drôle, quand tu les prends du plus vieux au plus jeune ça donne : Ptit Zizi, Zizi Panpan, Panpan Cucul et Cucul La Praline. C’est drôle ! Non ?

Non ! Puisque vous ne trouvez pas ça drôle et bien je m’arrête là et vous ne saurez pas ce qu’il y a derrière le rideau ! Non mais ! C’est moi l’auteur ! Alors on rigole quand je le dis !

25 octobre 2009

Chapitre 36 – Tenues d’apparat.

Les amants dorment dans les bras l’un de l’autre. Leurs visages rayonnent de bonheur.

Soudain, on frappe à la porte. Réveil en sursaut.

La chambre est plongée dans le noir. La nuit a recouvert le palais.

-          « OUI ! ENTREZ ! »

La porte s’ouvre et laisse apparaître un homme qu’ils n’ont jamais vu. Il mesure à peine

1.75 m

, crâne rasé, un piercing à l’oreille, les yeux bleus, un visage plutôt en longueur posé sur un long cou. Un sourire en coin genre racaille. Il doit avoir dans les 31 ans et doit être vierge (comme signe astrologique bien sur !).

-          « Messieurs ! Je me présente ! Je suis Kiki Rikiki le conseillé de Ptit Zizi ! »

-          « Oui ! »

-          « Le roi m’a chargé de venir vous chercher ! »

-          « Ah ! »

Soudain, il tape dans ces mains. Deux gardes entrent aussitôt les bras chargés. Déposent leurs charges dans la chambre et ressortent.

-          « Voici vos tenus d’apparat ! Veuillez vous préparez ! Je reviens vous chercher dans une heure ! »

Pas même le temps de dire oui, non ou merde, Kiki Rikiki est déjà ressortir de la chambre et en a refermé la porte.

Les amants s’étaient assis sur le lit. Maintenant ils s’étirent. Ils se lèvent et se dirigent vers les deux tas de vêtements laissés là par les gardes.

Ils déplient les vêtements pour les regarder ou les admirer plutôt. Ce sont des vêtements taillés dans les plus beaux tissus qu’ils n’aient jamais vus. Les couleurs sont harmonieuses, les coupes confortables.

-          « Avec Ptit Zizi, je crains le pire ! Pourquoi de si belles tenues ? »

-          « On verra bien ! Jusqu’à maintenant on s’en est plutôt bien sortit ! »

-          « Oui mais ce matin, il l’avait vert ! Vert de rage même ! »

-          « Ecoutes ! Pas la peine de se biler ! On verra bien ! »

-          « T’as raison Happy ! Préparons nous pour le pourceau ! »

-          « Alors viens ! On va prendre un bain ! »

-          « Oh ! Happy ! Tu me gâtes trop ! »

-          « C’est parce que tu le vaux bien ! » (Un peu de pub ça ne fait de mal à personne)

Une fois de plus, les amants se jètent dans les bras l’un de l’autre pour une nouvelle étreinte. Tout un monde de douceur dans ce monde de brutes.

Après s’être lavés, essuyés, habillés, ils sont là à se regarder dans la chambre. Ils sont magnifiques dans ces vêtements à la coupe parfaitement dessinée pour chacun d’eux.

De nouveau on frappe à la porte.

Coudey va ouvrir. C’est Kiki Rikiki !

-          « Vous êtes prêts ! Messieurs ! Allons-y ! »

Kiki Rikiki en tête les 3 hommes déambule dans les longs et interminables couloirs du palais.

Après de longues minutes de marche, ils tournent. Là au bout du couloir, un attroupement, visiblement en tenue d’apparat, des lumières, du bruit, de la musique peut être.

Ils ne sont plus qu’à quelques pas de l’entrée de cette salle d’où vient ce vacarme.

Soudain, le silence. Ils se regardent inquiets.

-          « Monsieur Happy Hole ! Champion de Bite en l’air et Monsieur Coudey son chevalier servant ! »

Putain, on vient d’être annoncé, comme chez les monarchiques.

On est en face de la porte béante. Et là ! Le spectacle incroyable !

25 octobre 2009

Chapitre 35 – Coup de folie.

-          « RETOURNEZ DANS VOS QUARTIERS ! »

Ptit Zizi fumant de partout, hurle à se faire craquer les cordes vocales.

Les 3 hommes font demi-tour et commence à se diriger vers le bâtiment.

-          « NON ! PAS TOI ! BRAQUEMARD ETOILE ! »

Les 3 hommes s’arrêtent net. Ils se regardent. Ils parlent avec leurs yeux. Braquemard Etoilé supplie Happy de venir à son aide. Coudey interroge Happy sur la raison de sa non réaction. Happy leur explique que compte-tenu de l’humeur de Ptit Zizi, une intervention de sa part serait plus dangereuse qu’autre chose.

Happy et Coudey parcourent donc seuls le reste de la cour pour atteindre le bâtiment dans lequel ils s’engouffrent.

Les 2 hommes marchent vite. Ils ne disent rien.

Ils arrivent à leur chambre et Happy entre le premier. Coudey referme la porte et attrape Happy par l’épaule, le contraignant à se retourner.

Ils sont face à face. Coudey semble fâché. Il va engueuler Happy.

Soudain, Coudey s’aperçoit que Happy a une trique, je ne vous raconte pas ! Coudey sourit.

-          « Tu bande comme un turc ! Happy ! »

-          « Tu m’étonnes, je viens d’exciter 45 mecs et d’en sucer un ! J’ai qu’une envie c’est de baiser ! Viens là ! »

Happy attrape Coudey. Dans une étreinte forcée il entraîne sa langue dans une rumba au rythme endiablé.

En quelques mouvements de bras, Happy a mis Coudey à nu. Coudey se venge immédiatement en déshabillant Happy.

Les 2 hommes sont nus, excités, leurs étendards flottent au vent, l’envie monte, le nectar du désir coule dans leurs veines.

Des larmes de feu s’échappent de leurs fronts.

Le volcan du plaisir est sur le point de déclencher l’éruption du siècle.

Les muscles se tendent. Les peaux scintillent et perlent de sueur. Les poils se dressent. Les mouvements se font gracieux, harmonieux, à l’unisson.

Les amants virevoltent dans

la pièce. Les

objets tombent en pamoison sur leur passage. Les draps se froissent d’être les témoins d’une telle énergie.

Les souffles s’accélèrent. Les mains glissent. Les jambes s'écartent, se mélangent.

La tempête est à son apogée.

Toute vie autour d’eux est suspendue. Ils sont seuls, ensemble. Ils sont dans une autre dimension. Rien ne pourrait les arrêter.

Une première éruption de sirop, celle de Coudey. Puis vient celle de Happy. Mais rien ne les arrête. Ils reprennent leur ballet tels des danseurs.

Leurs corps se mélangent. Le plaisir les submerge.

De nouvelles dispersions émanent de leurs sexes, venant ponctuer ce partage. Coudey faiblit. Mais Happy est de plus en plus en forme. Il entraîne Coudey dans sa folie de plaisir.

Coudey a le souffle coupé. Il s’effondre. (Et oui ! La vieillesse !).

Happy est surprit. Il le regarde.

Sa folie lubrique semble s’effacer peu à peu. La tendresse se manifeste dans ses yeux. Puis envahit son corps tout entier.

Coudey, à plat ventre, tente par tous les moyens de reprendre son souffle.

Les mains de Happy dont il a repris le contrôle commencent une farandole de caresse. La tendresse est retrouvée.

Happy pose son corps contre celui de Coudey, comme s’il voulait lui tenir chaud, le protéger. Il pose sa tête sur son le haut de son dos. Il l’encage de ses bras.

La vie est comme éteinte. Le calme est revenu. Un grand moment de tendresse est en train de naître.

25 octobre 2009

Chapitre 34 – Duel de plumes.

Les 3 hommes sont plongés dans un silence monacal.

Soudain, on frappe à la porte.

-          « OUI ! ENTREZ ! »

La porte s’ouvre. C’est un garde royal.

-          « Messieurs ! Vous êtes attendus dans la cour ! »

-          « Quoi ! Déjà ! On arrive ! »

Le temps s’est égrené sans qu’aucun des 3 hommes ne s’en rende compte. Ils se lèvent aussitôt. Et se dirigent vers la porte.

Le garde les précède et les conduit à travers les méandres des couloirs. Ils arrivent dans la cour.

Elle est pleine de monde.

Au milieu, Ptit Zizi est assis sur son trône qui a été déplacé pour la circonstance.

-          « Ha ! Vous voilà ! »

-          « Oui ! Votre majesté ! Je vous prie de bien vouloir accepter toutes nos excuses pour ce retard ! »

-          « Ce n’est rien Happy ! Grâce à la joie que va me procurer ta défaite proche tu es pardonné !»

-          « Merci de votre bonté ! Votre Majesté ! »

-          « Passons ! En tant qu’invité tu as le droit de choisir ceux que tu va sucer ! Regarde parmi tous les hommes nus ici présents, ils sont 200 ! Tu dois en sélectionner la moitié ! Quand tu les auras désignés ils se mettront à gauche de la cour ! Ceux qui resteront se mettront à droite et seront les outils de la victoire de mon champion ! »

-          « Bien votre majesté ! »

-          « La règle est simple, le temps impartit est de 1 heure. Celui de vous deux qui aura fait jouir le plus d’homme dans ce laps de temps aura gagné ! Il y a deux sabliers ! Un pour chacun ! Chacun peut commencer quand il le veut ! Le temps est compté dès que commence la 1ère plume ! Et dans le cas improbable où l’un de vous aura réussi à faire jouir ses 100 mecs avant la fin de l’heure, il lui suffira de faire jouir un homme chez son adversaire pour être déclaré vainqueur ! »

-          « Parfait votre Majesté ! »

-          « Va choisir tes hommes maintenant ! »

Happy s’avance vers le groupe d’hommes nus. Ils les regardent. Comment choisir les éjaculateurs précoces ? Nul doute que Erection permanente a été informé et sait quels hommes choisir !

-          « Votre Majesté ! »

-          « Oui ! Happy ! »

-          « Qu’ai-je le droit de faire pour le choisir ? »

-          « Tout ce que tu veux ! Sauf de les toucher ! Et ils n’ont pas le droit de parler ! »

-          « Bien votre Majesté ! »

Coudey regarde Happy inquiet. Happy tourne la tête et jette un regard à Coudey comme pour le rassurer. Puis il se retourne vers la troupe. Les 200 regards sont tournés vers lui. Tous les autres aussi.

-          « Messieurs ! Il faut que je choisisse la moitié d’entre vous. Ceux là auront la chance d’être sucé par moi ! »

En même temps, qu’il s’adressait aux hommes, il enlevait ses vêtements. Il est nu comme un ver et se caresse tout en se tortillant dans une danse sexy au possible.

Il scrute les sexes des hommes. Une quarantaine de sexe se sont dressés dès le début de son discours. Puis, avant qu’il ne soit nu une cinquantaine d’autres se sont mis au garde à vous. Il désigne immédiatement ces 90 là. Il en sélectionne ensuite une dizaine parmi ceux qui bandent.

Le visage de Ptit Zizi laisse apparaître un rictus. Visiblement Happy a encore bien joué son coup. Il l’a mauvaise le gros.

-          « Qu’on leur attache les mains dans le dos ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait.

-          « Messieurs ! C’est quand vous voulez ! »

Erection permanente, je jette sur le sexe du 1er de ses hommes et commence à lui faire une plume. Aussitôt son sablier est retourné.

Happy regarde sa troupe. Il est toujours nu. Il continu sa danse excitante. Il passe au milieu des hommes et leur murmure à l’oreille. Visiblement l’excitation monte dans le groupe de Happy.

Pendant ce temps, Erection permanente vient de faire jouir le premier. Moins de 2 minutes sont passées. Fort le mec.

Happy n’a toujours pas commencé. Il continue sa farandole. Ca à l’air de bien exciter son groupe. Mais je peux vous dire que dans ceux qui sont habillés, il y a des bosses qui se forment sous les pantalons.

Dix minutes que Erection permanente a commencé et 5 mecs ont jouit.

Happy scrute son groupe. Il en repère 3 qui frissonnent de plaisir. Il s’approche d’eux et chacun à leur tour reçoit une petite phrase glissée directement dans l’oreille.

A peine Happy a-t-il fini de leur susurrer à l’oreille, aussitôt l’éjaculation arrive.

Trop fort ce Happy ! Déjà 3 mecs qui ont jouit et son sablier n’est toujours retourné.

Erection permanente continue 25 minutes de plume et 14 mecs au compteur.

Happy continue d’exciter son groupe. Il galope d’un coté à l’autre de son peloton repérant ceux les plus avancés dans une phase d’excitation.

Au bout de 45 minutes Erection permanente est déjà à 30 jouissances au compteur.

Happy lui n’est qu’à 10 mais son sablier est toujours intact.

Erection permanente se donne à fond. Il accélère la cadence. Une corne raisonne dans la cour. Au même moment un jet de foutre l’atteint en pleine figure.

-          « Mon champion atteint le score de 45 à la fin du temps réglementaire ! »

Une nuée d’applaudissements s’élève dans l’enceinte de la cour.

Happy ne s’en inquiète pas du tout. Il continu son numéro de charme, son score est désormais à 16 alors que son sablier est toujours immobile.

Il continu encore et encore. Le temps avance. Cela fait 3 heures qu’il excite cette bande de bons hommes et 42 ont déjà éjaculé.

Ptit Zizi regarde le sablier de Happy qui n’a toujours pas été retourné. Il fulmine.

Erection permanente regarde Happy, si ses yeux avaient été des armes, Happy serait déjà mort.

Impassible happy continue. 3 hommes de plus ont craqués. Egalité.

Il scrute les 55 hommes restant. Il en a repéré un vachement mignon. Il s’approche de lui. S’agenouille devant lui. Et se fait un petit plaisir.

Le bogosse est aux anges. Happy ne se presse pas. Il profite de ce moment pour s’amuser.

Le bogosse frissonne. Il est secoué de vagues de plaisir. Puis dans un cri torride, se laisse tomber au sol. Un jet de sperme s’élève dans les airs.

La corne raisonne de nouveau.

Ptit Zizi est blanc comme un linge. Il est au bord de la nausée. Une fois de plus il a été vaincu.

-          « Happy est déclaré Vainqueur ! »

Ptit Zizi fusille du regard son champion. Happy se retourne vers Coudey. Les 2 hommes se sourient.

Coudey en a plein le pantalon. Il est doublement satisfait.

25 octobre 2009

Chapitre 33 – La Maxi Plume.

Les 3 hommes marchent à vive allure. La porte de leur chambre se rapproche.

Ils y sont. La porte s’ouvre. Ils entrent. La porte se referme.

Les regards se croisent. Les visages sont inquiets. Le silence est là.

Chacun a envie de parler. Mais personne n’ose dire un mot.

Coudey s’y risque le premier.

-          « C’est qui ce mec ? C’est quoi ce jeu ? »

Les questions sont posées. Les visages se font plus sombres encore. L’inquiétude grandit chez Coudey. Son cœur tambourine, bat

la chamade. Il

est sur le point d’exploser dans sa poitrine.

-          « C’est un mercenaire ! Un redoutable mercenaire ! Il a une réputation de tueur ! »

-          « Hein ! Quoi ? Ce n’est pas possible ! Qu’est-ce qu’on va faire ? »

Coudey est pris de panique. Sa tête telle une girouette cherche partout une solution.

-          « Je vais faire face ! Coudey ! Je n’ai pas le choix ! »

-          « Oui d’accord ! Mais ! Euh ! Hummmm ! Je suis inquiet ! Moi ! »

L’angoisse de Coudey est palpable. On dirait un môme paniqué.

-          « Et ! Heu ! Son jeu ! Là ! Tu sais ce que c’est ? Heu ! «

-          « Oui ! … »

-          « Ben ! Dis moi ! C’est quoi ? »

-          « Le principe est simple ! Dans un temps donné il faut faire jouir le plus de mecs possible, rien qu’en les suçant, avec les mains attachées dans le dos ! »

-          « Et l’autre là ! Le mercenaire ! Il est fort à ce jeu ? »

-          « Je sais pas ! Il est redoutable paraît-il ! Sa réputation n’est plus à faire ! Et je sais qu’il y a des années qu’il veut m’affronter ! Car ma réputation est plus grande que la sienne ! »

-          « Merde !!! C’est la merde ! »

-          « Il faut que je réfléchisse ! »

Happy est plongé dans ses pensées.

-          « Monsieur Happy ! Me permettez-vous une suggestion ! »

-          « Essayes toujours ! »

-          « Accepteriez-vous que je vous aide ? »

-          « Comment veux-tu m’aider ? »

-          « Je vous prépare une potion qui vous donnera le dessus sur lui ! »

-          « Non c’est hors de question ! »

-          « Alors je lui jettes un sort ? »

-          « Non plus ! Je veux gagner à la loyale ! Je te rappelle que le sort de ma planète est en jeu ! »

Happy se replonge dans ses réflexions. Les derniers mots entendus par Coudey lui font visiblement l’effet d’une bombe. Il est sur le point de s’écrouler. (Quelle petite nature se Coudey !!!)

25 octobre 2009

Chapitre 32 – Une épreuve de plus est annoncée.

La lumière parcoure la chambre au fur et à mesure pour finir par la couvrir entièrement.

Coudey ouvre les yeux. Il les referme aussitôt. La lumière est trop forte. Encore un essai. C’est raté. Encore un autre, puis un autre, puis un autre encore.

Ca y est cette fois les yeux de Coudey se sont habitués à cette clarté matinale.

Les bras de Happy forment une prison autour du corps de Coudey.

Il sourit. Il ne s’était pas rendu compte de cette étreinte. Il s’était endormi rapidement.

Soudain, les bras de Happy le libèrent, tout en douceur. Comme si Happy essayait de ne pas le réveiller.

Un mouvement de tête. Coudey essaye de se mettre la tête à l’envers. Mais le corps suit. Les deux hommes se font face. Ils ont les yeux ouverts. Ils se regardent. Ils se sourient.

Un simple baiser. Des lèvres qui se touchent. Un bonjour sans parole.

Ils se redressent. Leurs yeux se dirigent vers le coin de la pièce où le magicien a dressé son campement. Le lit à baldaquin est toujours là. L’homme semble toujours plongé dans un profond sommeil.

Une fois de plus, la table a changé de décor. C’est un buffet de petit déjeuner. Un monceau de gourmandises. Une profusion de mets divers.

Les quelques secondes de distraction apportées par la table ont suffit au magicien pour se réveiller et se redresser dans son lit.

Un signe de tête des 3 hommes, comme un bonjour respectueux du silence présent.

Les 3 hommes se lèvent et se dirigent vers la table. Les mains se serrent pour officialiser ces bonjours.

La faim semble avoir pris chacun. De copieuses assiettes sont remplies par chacun.

Le silence reste présent.

Après s’être repus, les 3 hommes se sont lavés et habillés. Ils sont maintenant prêts pour affronter le planning concocté par Ptit Zizi.

Ils sortent de la chambre et arpentent les longs corridors. Ils se dirigent vers la salle du trône.

Bizarrement, il n’y a pas de garde devant la porte aujourd’hui.

Happy se risque à cogner à la porte.

Pas de réponse, rien ne se passe.

Il soulève son poignet pour recommencer. Son poing approche de la porte. Mais avant la rencontre, la porte s’ouvre.

Ils entrent dans la salle.

Ptit Zizi trône.

-          «  Bonjour ! Messieurs ! Bien dormi ! »

-          « Oui ! Votre Majesté ! Merci de tant de sollicitude ! »

(Ce Happy ! Toujours le mot juste pour passer la brosse à reluire).

-          « Bien ! Prêt pour ta nouvelle épreuve ? »

-          « Oui ! Majesté ! »

-          « Faites entrer mon champion ! »

Les 3 hommes se regardent surpris de cet ordre du roi. Happy va affronter le champion de Ptit Zizi ! Mais qu’a-t-il concocté ?

-          « Messieurs, je vous présente Erection permanente, mon champion ! »

Les 3 hommes regardent le nouveau venu. Ils le scrutent.

Il a des yeux verts. Des cheveux châtains. Il est plus grand que Coudey mais ne doit pas faire 1.80 m, il doit lui manquer 2 cm. Il est torse nu. Visiblement pas de poil sur le torse. Un visage en longueur. Une fossette en plein milieu du menton. Le teint hâlé. Il doit avoir dans les 26 ans.

-          « On le surnomme l’homme aux 100 coups ! »

Coudey et Happy se regardent. Cette dernière information semble avoir fait mouche.

Coudey a un regard interrogateur. Happy a plutôt un regard inquiet. Ptit Zizi a un sourire qui en dit long sur sa satisfaction quant à l’impact de sa dernière phrase.

-          «  Tu vas devoir l’affronter ! »

Les soupçons se confirment. Happy regarde Ptit Zizi. Son regard appelle aux informations complémentaires. Mais Ptit Zizi semble se réjouir de sa stratégie d’information au compte gouttes.

-          « Tu vas adorer cette nouvelle épreuve Happy ! »

L’attente des informations est interminable. Happy commence à bouillir. Coudey est de plus en plus inquiet. Braquemard étoilé regarde ses pieds, il cherche à se faire le plus discret possible.

-          « Vous allez jouer à la Maxi Plume ! »

Happy a toujours cette moue d’inquiétude. Coudey a le front qui perle, visiblement il ne sait pas quel est ce jeu (Je vous le confirme il ne le sait pas).

-          « Messieurs ! Allez vous préparez ! Nous nous retrouverons dans la cour du château dans 2 heures ! Le temps de préparer tout ça ! »

D’un signe de main Ptit Zizi congédie tout le monde. Quatre gardes s’interposent entre le roi et les 3 hommes et les poussent vers la porte. Ils reprennent donc le chemin de leur chambre.

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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant
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