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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant
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25 octobre 2009

Chapitre 9 ... Départ de Grosses bites

Gorge Profonde est plongé dans la lecture du parchemin, ses yeux vont de gauche à droite et plus son regard évolue vers le bas du document, plus sont visage laisse apparaître l’effroi, la panique, la peur.

-          « Mais c’est impossible, c’est monstrueux. Que vas-t-on faire Happy ? »

-          « Retournons au vaisseau ! »

Les deux hommes se dirigent maintenant vers la pine volante. C’est un vaisseau magnifique (je l’avais pas bien vu dans le hangar). Il est tout en longueur d’un rouge flamboyant, avec à l’arrière deux renflements ovoïdes (Il ressemble à une énorme teub quoi !).

Happy sort de sa poche une espèce de petit appareil. Il l’ouvre.

-          « Quequette ! »

-          « Oui Commandant ! » (A c’est un communicateur tout simplement)

-          « On rentre ! »

Les deux hommes sont face à face.

« A peine a-t-il fini sa phrase qu’ils disparaissent sous mes yeux.

-          « Merde et moi, je vais quand pas rester bloqué sur cette planète déserte. Y’a personne. Y’a rien à bouffer. Et en plus, je ne sais même pas pourquoi … ; Mais je suis dans le vaisseau ! Qu’est-ce qui se passe ? »

La porte du sas de l’éjaculateur s’ouvre.

-          « On t’a bien eu Coudey ! T’as bien cru que t’allais rester sur Grosses Bites ! »

Les deux mecs sont pliés en douze devant moi, se tenant les cotes.

-          « Putain, vous êtes cons les mecs »

Leur crise de fou rire redouble de violence et de frénésie. Et Coudey sent un rouge violent lui inonder les joues.

-          « Ca y est ? Vous avez fini ? Je vous rappelle qu’il se passe quelque chose de grave, je ne sais pas quoi, mais apparemment c’est grave ! »

Le ton austère utilisé par Coudey, surprend les deux hommes qui s’arrêtent immédiatement de rire et reprennent leur sérieux.

-          « Je vais pas te faire attendre plus longtemps. Tiens Coudey ! »

Happy tend le bras vers Coudey. Dans sa main il tient le parchemin. Coudey le saisi, l’ouvre et le lit.

-          « Mais c’est une catastrophe ! Au boulot les gars ! Bougez-vous le cul ! Faut trouver une solution » (Vous avez vu avec quel brillant stratagème je vous fais encore attendre, avant de vous dire ce qui s’est passé.)

Les deux hommes s’installent dans le cockpit et attachent leurs ceintures.

-          « Quequette ! Decollage ! » s’écrit Happy « Passage en super baise au plus tot ! Direction : euh ».

Les deux hommes se regardent.

-          « Bite en l’air ! » Gorge profonde vient de finir la phrase de Happy.

Le vaisseau tremble, se secoue et se déplace à toute allure. Coudey est éjecté à l’arrière du cockpit et sa joue s’étale de tout son long contre la paroi.

-          « Quequette ! Temps de vol estimé ? »

-          « Commandant, vu le combustible restant, nous ne pouvons passer qu’en mini super baise. Temps de vol estimé 5 heures et 23 minutes ».

Happy regarde Gorge Profonde, puis se retourne vers Coudey. Gorge Profonde aussi se tourne vers Coudey. Puis les deux hommes se regardent. Visiblement ils se parlent du regard.

Clic, Clic. Ils viennent d’enlever leurs ceintures de sécurité. Ils se lèvent et se dirigent vers l’arrière du cockpit. Coudey les voit s’avancer vers lui, il se demande ce qui va se passer. Happy se plante devant Coudey et lui tend la main pour l’aider à se relever.

-          « Allez debout ! 5 heures c’est suffisant pour une touze ! Viens on va s’amuser »

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