Chapitre 18 – Les épreuves de la liberté / 2.

-          « Tu le sauras bien assez tôt ! »

Ptit Zizi venait de retrouver son peu de prestance. Par ces mots, il reprenait le pouvoir que lui avait habilement volé Happy.

(Vous y avez cru ! Pas mal la feinte ! Non ? Coudey trop fort pour le suspens !!!!!)

Ptit Zizi toisait toute l’assemblée autour de lui réunie. Il retrouvait son air pédant et prétentieux. Il caressait son énorme ventre comme pour appuyer encore sa victoire aux yeux de ses adversaires.

Ses yeux globuleux, mais d’un joli bleu gris, étudient avec précision et détails le corps de Happy, fièrement debout devant eux.

-          « Tu veux savoir quelle est la première épreuves ? »

-          « Oui ! Votre Majesté ! »

-          « Hé bien déshabilles-toi ! Et tu pourras tenter la 1^ère épreuve ! Ha ! Ha ! Ha ! »

Nos 3 héros échangent des regards inquiets. Dans le regard de Coudey, Happy comprend que celui-ci lui propose son arme secrète. Mais d’un signe imperceptible par les autres, Happy lui fait signe que non, il est trop tôt ! Et puis il faut remonter à la surface et avec toutes les grosses bites prisonnières, il va falloir un plan à la hauteur.

-          « Alors ! Ca vient l’ETALON ! montre-nous ton soi-disant corps de Dieu ! Ha ! Ha ! Ha ! »

Ne trouvant pas d’autre solution, Happy commence à s’exécuter. Mais il lui vient l’idée de le faire tout en douceur, comme un show sexy et excitant.

Avec délicatesse, Happy déboutonne lentement, langoureusement, tout en adressant à Ptit Zizi un regard de braise, sa veste. Puis il la fait glisser le long de son bras. Au dernier moment une petite saccade du bras envoie la veste en l’air, elle tourbillonne, elle plane et tombe aux pieds de Ptit Zizi.

Happy regarde son tortionnaire. Visiblement son plan marche. L’excitation de Ptit Zizi est palpable.

Happy est maintenant torse nu. Ptit Zizi le touche du regard. Il caresse sa peau douce et lisse. Contourne les formes de ses abdominaux. Il s’impatiente. Enlève le reste allez dépêches toi ! Enlève le reste ! Vite ! A poil !!

Ptit Zizi n’en peut visiblement plus. Si Happy continue, il va éjaculer dans son pantalon ridicule ce petit gros dégoûtant. Ce petit pervers excité.

Happy détache son pantalon et le fait glisser tout doucement. Il prend soin de se mettre légèrement de profil, pour augmenter le mystère, l’envie, le désir.

Il soulève une jambe qu’il sort de son pantalon entassé autour de sa cheville. Puis l’autre jambe s’extrait du pantalon. Encore un petit mouvement de la part de Happy et le pantalon s’envole. Cette fois il atterrit en plain dans la figure de Ptit Zizi.

Visiblement, celui-ci est excité. Il bande apparemment. Et il porte bien son nom.

Ptit Zizi n’en peut plus, il s’approche de Happy. Lui saisit le boxer. Happy ne bouge pas d’un pouce. Les 2 hommes se regardent dans les yeux.

Soudain. D’un geste brusque. Ptit Zizi tire violemment le boxer de Happy. Le boxer de Happy se déchire et se dégage de son corps. (Toujours à tomber raide le Happy). Son immense sexe commence à chuter et se déroule dans sa course engendrée par l’apesanteur.

Happy est nu. Il lui reste juste ses chaussures. Droit et fier. Ptit Zizi le regarde, l’admire. Visiblement, il n’avait jamais voulu croire la légende intergalaxies sur le corps de Happy. Et là, il est subjugué, enchanté, envoûté. La légende dit vrai.