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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant
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25 octobre 2009

Chapitre 12 – Branle bas de combat/5.

-          « Garde à vous ! »

Mon futur bourreau sursaute. En à peine un millième de seconde, il range son arme et se met en position. Il n’avait entendu entrer, moi non plus d’ailleurs, ce visiteur à la voix autoritaire, qu’il avait reconnue immédiatement.

-          « AH ! AH ! AH ! AH !

Le visiteur que je ne vois pas car il est caché par le soldat toujours figé dans cette position altière est apparemment plié de rire.

-          « Mais qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? »

-          « Toi, Coudey ! »

-          « Moi ? Je ne me trouve pas drôle ! »

-          « Mais si ! A chaque fois que je te vois tu es au sol et tu marines dans ton urine. AH ! AH ! AH ! »

-          « Très drôle ! »

Le visiteur, qui entre nous m’a tout de même sauvé la vie, enfin je crois, s’avance et je peux enfin voir son visage. C’est Couille Poilue, le chef du garde. Cette fois j’en suis sur, je suis sauvé.

Couille Poilue s’avance vers moi et me tend la main pour m’aider à me relever. Je suis debout, trempé de pisse, mais debout et vivant. Ouf !

-          « Vas te laver Coudey ! »

-          « Oui, comme hier ! »

-          « Non tout seul cette fois ! AH ! AH ! AH ! »

-          « Dommage ! »

-          « Ensuite rejoins-nous à la salle d’entraînement »

-          « Elle est où ? »

-          « Ne t’inquiètes pas ! Le jeune garde qui est là est désormais affecté à ta sécurité personnelle ! Il t’y conduira !

-          « Ma sécurité personnelle ? Mais il a bien faillit me tuer !!! »

-          « Maintenant, sa vie est liée à la tienne ! S’il t’arrive quelque chose, il devra le payer de sa propre vie ! »

-          « Bon, comme j’ai le choix ! »

-          « Tu peux aussi lui demander ce que tu veux ; il t’es complètement dévoué. Et saches que c’est un grand honneur pour lui et pour sa famille »

-          « Bien ! Si tu le dis Couille Poilue ! Je vais lui demander de me conduire à la salle de bain »

-          « Attends deux minutes que son remplaçant ici arrives ! Je vais le désigner et je rejoins Happy »

-          « Bien ! J’attends ! »

Couille Poilue repart et le garde se met au repos. Il se retourne vers Coudey. Et s’agenouille devant lui.

-          « Je suis désolé, Maître, punissez-moi ! » (Enfin, quelqu’un m’appelle Maitre, un fantasme de plus assouvi dans cette histoire).

-          « Bon ça va ! Lèves-toi ! C’est déjà oublié » (Entre nous c’est juste de la politesse, je n’ai rien oublié et je ne pense pas l’oublier de suite).

Soudain, un autre garde entre. Le garde de Coudey se retourne. Identifie le nouveau venu. Puis se retourne vers Coudey.

-          « Nous pouvons y aller Maître Coudey ! »

-          « Bien alors ! On y va ! »

Arrivés à la salle de bain, le garde ouvre la porte à Coudey.

-          « Maître ! »

-          « Oui »

-          « Puis-je vous assister pendant vos ablutions. Ce serait un honneur pour moi ! »

-          « Heu ! Oui si tu veux ! »

-          « Merci, Maître ! Vous n’allez pas le regretter »

Et en effet, Coudey profita des bienfaits prodigués par le Garde. Ce qui le remit de ses émotions du début de matinée.

-          « Au fait ! Comment t’appelles-tu ? C’est vrai ça ! Je connais tous les détails de ton corps maintenant, mais pas ton nom ! »

-          « Moi, c’est Suceur d’enfer ! Mais appelez-moi Suceur ! Maître ! »

-          « OK, Suceur, mais arrêtes de m’appeler Maître, c’est un peu chiant ! »

-          « Bien ! Maître ! Heu ! Je vais essayer ! Maît.. »

-          « Maintenant, allons rejoindre Happy et Couille Poilue, passe devant Suceur »

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