Chapitre 15 – La mission commence.

Happy sert un verre à chacun. Chacun de ses hommes le regarde. Le silence est lourd, pesant même. Happy peut lire dans chacun des 4 regards le même questionnement. Tous attendent. Happy va-t-il enfin se décider à parler ?

-          « Bien, vous le savez Ptit Zizi veux que je sois seul ! Et je le serais ! »

A cet instant précis, les 4 regards interrogateurs sont perdus. Ils cherchent dans tous les recoins de la pièce un point où s’accrocher. Les interrogations sont multiples. Happy a-t-il pété un plomb ?

-          « Vous avez constaté que ma Pine Volante à grossie. C’est du à la mise en place de 2 compartiments secrets. C’est la que seront cachés Gorge Profonde et Petit Gland ! »

-          « Et Suceur et Moi ? »

-          « Vous, vous serez transparents ! Mais laisses moi d’abord finir avec Gorge Profonde et Petit Gland ! »

-          « OK, OK !! »

-          « Donc, ces compartiments ont été conçus pour être indétectables, car nous ne savons pas de quelle technologies disposent les Petites Bites. Donc, vous pourrez communiquer entre vous sans être entendu d’aucun type de détecteur. Vous pourrez alternativement Voir ou Entendre à l’extérieur, quand l’un peut voir l’autre peut entendre. Votre mission sera de nous servir de couverture et de nous donner la possibilité d’avoir un moyen de sortie. »

-          « Bien Happy, mais avons la possibilité de sortir de ces compartiments ? »

-          « Oui, bien sur. Mais une fois que vous y êtes entrés par l’intérieur de l’appareil, il n’y a qu’une sortie possible par l’extérieure. Et une fois sortie, vous ne pouvez plus y rentrer par l’extérieur. Il est donc impératif que vos sorties respectives soit coordonnée ».

Les 2 hommes se regardent. Et en un éclair, en une œillade, ils conviennent, sans dire un mot, d’une réunion solennelle avant la fin du voyage.

-          « Vous, Coudey et Suceur vous serez transparents car je vous présenterai à Ptit Ziziion dans vos rôles respectifs, à savoir, le petit journaleux de merde qui me colle au cul pour raconter l’histoire et son garde du corps. Vous devez donc rester neutre et ne jamais intervenir »

-          « Alors nous ne vous servirons à rien ? »

-          « Si, vous allez m’être très utiles. D’abord, vous servez de diversion, puisque Morpion ne pourra s’empêcher de vous surveiller. Ensuite, vous me servirez d’arsenal et de correspondant ! Toi Suceur, je vais t’équiper d’un armement nouvelle génération qui est indétectable. Tu ne devras pas t’en servir et seulement le tenir à ma disposition. Ton rôle est de veiller à la sécurité de Coudey, tu ne dois pas le lâcher du regard et tu as carte blanche pour le garder en vie. Toi, Coudey, je t’équiperai d’un radio transmetteur, tu seras ma liaison avec le vaisseau. C’est toi qui par tes narrations informeras Gorge Profonde et Petit Gland de la situation pour leur permettre d’intervenir au bon moment. En aucun cas, tu ne dois leur adresser la parole. Tu dois juste expliquer à tes lecteurs ce qui ce passe ce que tu vois. Fais bien attention, notre survie dépend principalement de toi ! ».

-          « Je vais faire très attention, alors ! »

-          « Bon, tout le monde a bien compris son rôle ? Encore des questions ? »

Les 5 hommes se regardent. Apparemment tout le monde est conscient de son rôle.

-          « Bon, comme tout est au point trinquons ! »

Les 5 verres posés sur la table basse se lèvent à l’unisson.

-          « A notre réussite ! Cul sec ! »

Comme un seul l’homme, la troupe se lève et vide ses verres d’un seul trait. Happy reprend la parole :

-          « En parlant de Cul Sec, je vous propose une petite touze pour nous donner du courage. Et puis, on ne sait pas ni quand ni si il nous sera possible d’en refaire une de si tôt. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, les 5 hommes se lancent dans une mêlée de sensualité et de sexualité. Les corps se frôlent, les lèvres se touchent, les sexes se dressent, tous les sens sont aux abois. De mémoire d’hommes on n’avait jamais assisté à une touze d’une telle qualité. Etait-ce la perspective de ne plus pouvoir touzer ou d’une possible mort qui rendais nos héros aussi voluptueux ? Personne ne le sait ni ne le se saura jamais. Mais toujours est-il que ce somptueux mélange de corps était une véritable œuvre d’art.

Les peaux tressaillaient, les mains frissonnaient. Des ondes de plaisirs glissaient et émanaient de chaque millimètre de peau. C’était beau, c’était un feu d’artifice d’émotion, de plaisir. C’était une combinaison parfaite, une harmonie de jouissance. Une explosion de sensations.

Chacun profitait de ce moment unique. Ils se demandèrent tous, après, si ils pourraient retouzer un jour. Tellement celle-ci avait été exceptionnelle, pourraient-ils un jour apprécier une simple touze.

Après une bonne douche, chacun était penseur et se reposait. Seuls Gorge Profonde et Petit Gland s’étaient retirés pour préparer leur mission.

-          « Commandant ! Arrivée à notre destination dans 1 heure et 35 secondes ! »

-          « Bien Quequette ! Branches moi sur le système audio du vaisseau »

-          « C’est fait Commandant ! »

-          « Messieurs, tous au cockpit ! »