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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant
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25 octobre 2009

Chapitre 35 – Coup de folie.

-          « RETOURNEZ DANS VOS QUARTIERS ! »

Ptit Zizi fumant de partout, hurle à se faire craquer les cordes vocales.

Les 3 hommes font demi-tour et commence à se diriger vers le bâtiment.

-          « NON ! PAS TOI ! BRAQUEMARD ETOILE ! »

Les 3 hommes s’arrêtent net. Ils se regardent. Ils parlent avec leurs yeux. Braquemard Etoilé supplie Happy de venir à son aide. Coudey interroge Happy sur la raison de sa non réaction. Happy leur explique que compte-tenu de l’humeur de Ptit Zizi, une intervention de sa part serait plus dangereuse qu’autre chose.

Happy et Coudey parcourent donc seuls le reste de la cour pour atteindre le bâtiment dans lequel ils s’engouffrent.

Les 2 hommes marchent vite. Ils ne disent rien.

Ils arrivent à leur chambre et Happy entre le premier. Coudey referme la porte et attrape Happy par l’épaule, le contraignant à se retourner.

Ils sont face à face. Coudey semble fâché. Il va engueuler Happy.

Soudain, Coudey s’aperçoit que Happy a une trique, je ne vous raconte pas ! Coudey sourit.

-          « Tu bande comme un turc ! Happy ! »

-          « Tu m’étonnes, je viens d’exciter 45 mecs et d’en sucer un ! J’ai qu’une envie c’est de baiser ! Viens là ! »

Happy attrape Coudey. Dans une étreinte forcée il entraîne sa langue dans une rumba au rythme endiablé.

En quelques mouvements de bras, Happy a mis Coudey à nu. Coudey se venge immédiatement en déshabillant Happy.

Les 2 hommes sont nus, excités, leurs étendards flottent au vent, l’envie monte, le nectar du désir coule dans leurs veines.

Des larmes de feu s’échappent de leurs fronts.

Le volcan du plaisir est sur le point de déclencher l’éruption du siècle.

Les muscles se tendent. Les peaux scintillent et perlent de sueur. Les poils se dressent. Les mouvements se font gracieux, harmonieux, à l’unisson.

Les amants virevoltent dans

la pièce. Les

objets tombent en pamoison sur leur passage. Les draps se froissent d’être les témoins d’une telle énergie.

Les souffles s’accélèrent. Les mains glissent. Les jambes s'écartent, se mélangent.

La tempête est à son apogée.

Toute vie autour d’eux est suspendue. Ils sont seuls, ensemble. Ils sont dans une autre dimension. Rien ne pourrait les arrêter.

Une première éruption de sirop, celle de Coudey. Puis vient celle de Happy. Mais rien ne les arrête. Ils reprennent leur ballet tels des danseurs.

Leurs corps se mélangent. Le plaisir les submerge.

De nouvelles dispersions émanent de leurs sexes, venant ponctuer ce partage. Coudey faiblit. Mais Happy est de plus en plus en forme. Il entraîne Coudey dans sa folie de plaisir.

Coudey a le souffle coupé. Il s’effondre. (Et oui ! La vieillesse !).

Happy est surprit. Il le regarde.

Sa folie lubrique semble s’effacer peu à peu. La tendresse se manifeste dans ses yeux. Puis envahit son corps tout entier.

Coudey, à plat ventre, tente par tous les moyens de reprendre son souffle.

Les mains de Happy dont il a repris le contrôle commencent une farandole de caresse. La tendresse est retrouvée.

Happy pose son corps contre celui de Coudey, comme s’il voulait lui tenir chaud, le protéger. Il pose sa tête sur son le haut de son dos. Il l’encage de ses bras.

La vie est comme éteinte. Le calme est revenu. Un grand moment de tendresse est en train de naître.

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