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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant
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25 octobre 2009

Chapitre 36 – Tenues d’apparat.

Les amants dorment dans les bras l’un de l’autre. Leurs visages rayonnent de bonheur.

Soudain, on frappe à la porte. Réveil en sursaut.

La chambre est plongée dans le noir. La nuit a recouvert le palais.

-          « OUI ! ENTREZ ! »

La porte s’ouvre et laisse apparaître un homme qu’ils n’ont jamais vu. Il mesure à peine

1.75 m

, crâne rasé, un piercing à l’oreille, les yeux bleus, un visage plutôt en longueur posé sur un long cou. Un sourire en coin genre racaille. Il doit avoir dans les 31 ans et doit être vierge (comme signe astrologique bien sur !).

-          « Messieurs ! Je me présente ! Je suis Kiki Rikiki le conseillé de Ptit Zizi ! »

-          « Oui ! »

-          « Le roi m’a chargé de venir vous chercher ! »

-          « Ah ! »

Soudain, il tape dans ces mains. Deux gardes entrent aussitôt les bras chargés. Déposent leurs charges dans la chambre et ressortent.

-          « Voici vos tenus d’apparat ! Veuillez vous préparez ! Je reviens vous chercher dans une heure ! »

Pas même le temps de dire oui, non ou merde, Kiki Rikiki est déjà ressortir de la chambre et en a refermé la porte.

Les amants s’étaient assis sur le lit. Maintenant ils s’étirent. Ils se lèvent et se dirigent vers les deux tas de vêtements laissés là par les gardes.

Ils déplient les vêtements pour les regarder ou les admirer plutôt. Ce sont des vêtements taillés dans les plus beaux tissus qu’ils n’aient jamais vus. Les couleurs sont harmonieuses, les coupes confortables.

-          « Avec Ptit Zizi, je crains le pire ! Pourquoi de si belles tenues ? »

-          « On verra bien ! Jusqu’à maintenant on s’en est plutôt bien sortit ! »

-          « Oui mais ce matin, il l’avait vert ! Vert de rage même ! »

-          « Ecoutes ! Pas la peine de se biler ! On verra bien ! »

-          « T’as raison Happy ! Préparons nous pour le pourceau ! »

-          « Alors viens ! On va prendre un bain ! »

-          « Oh ! Happy ! Tu me gâtes trop ! »

-          « C’est parce que tu le vaux bien ! » (Un peu de pub ça ne fait de mal à personne)

Une fois de plus, les amants se jètent dans les bras l’un de l’autre pour une nouvelle étreinte. Tout un monde de douceur dans ce monde de brutes.

Après s’être lavés, essuyés, habillés, ils sont là à se regarder dans la chambre. Ils sont magnifiques dans ces vêtements à la coupe parfaitement dessinée pour chacun d’eux.

De nouveau on frappe à la porte.

Coudey va ouvrir. C’est Kiki Rikiki !

-          « Vous êtes prêts ! Messieurs ! Allons-y ! »

Kiki Rikiki en tête les 3 hommes déambule dans les longs et interminables couloirs du palais.

Après de longues minutes de marche, ils tournent. Là au bout du couloir, un attroupement, visiblement en tenue d’apparat, des lumières, du bruit, de la musique peut être.

Ils ne sont plus qu’à quelques pas de l’entrée de cette salle d’où vient ce vacarme.

Soudain, le silence. Ils se regardent inquiets.

-          « Monsieur Happy Hole ! Champion de Bite en l’air et Monsieur Coudey son chevalier servant ! »

Putain, on vient d’être annoncé, comme chez les monarchiques.

On est en face de la porte béante. Et là ! Le spectacle incroyable !

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