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Délire maniaco-dépressivo-esotéro-érotico-débilisant
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25 octobre 2009

Chapitre 17 – Les geôles de Morpion.

-          « VENEZ ! »

Ptit Zizi s’adresse au 3 hommes récemment débarqués. Un carrosse tiré par 3 dragons les attend. Les portes du carrosse se ferment. Le cocher fait claquer les rênes. Les dragons se mettent en marche. Les occupants sont secoués par les balancements du carrosse.

Le silence est pesant dans le carrosse. Coudey scrute l’intérieur du carrosse, mais il est trop sombre pour en voir les détails. Ptit Zizi est assis renfermé sur lui-même, il a le regard fixé sur Coudey, on dirait qu’il le découpe avec la précision d’un scalpel. Happy semble attendre que le roi ouvre la bouche.

Mais le silence reste présent. Tous les occupants semblent mal à l’aise.

Soudain, n’en pouvant plus, Happy décide de prendre la parole.

-          « Votre Majesté ! »

-          « Hum ! Heu ! Ouais ! »

-          « Où allons nous ? »

-          « Hein ? Quoi ? Qu’as-tu dis ? »

-          « Je vous demandais où nous allions, Votre Majesté ! »

-          « Nous allons voir mes prisonniers ! Ainsi tu te rendras compte de l’enjeu de ta mission ! »

Le ton utilisé par le roi était coupant et acerbe. Happy tout comme ces compagnons de voyage sont médusés. On sent une angoisse presque palpable, monter depuis leurs estomacs jusque dans leurs gorges. (Ils ont les boules quoi !)

Les regards des 3 compères se croisent sans cesse.

Soudain, dans un grand mouvement sec qui projete Happy et Coudey vers l’avant, le carrosse stoppe net.

Les fenêtres du carrosse étant fermées, il ne leur est pas possible de voir à l’extérieur. Chacun se demande où donc sont-ils ?

Le roi se lève lorsqu’un garde ouvre la porte. Il descend, puis il invite les 3 autres occupants à sortir. Happy sort en premier, suivi par Coudey et Suceur.

Ils sont sous la lueur d’une espèce de réverbère, devant une énorme porte métallique. L’éclairage est si faible qu’il n’est pas possible de voir quoi que ce soit à l’extérieur du faible rond de lumière qui s’étale au sol.

Dans un grincement à réveiller toutes les galaxies, les immenses portes commencent à trembler et à se détacher l’une de l’autre.

L’appel d’air engendré par cette ouverture fait se soulever un nuage de poussière ou plutôt de sable. Les 3 hommes en sont surs maintenant, ils sont dans un désert.

Ptit Zizi ouvre la marche et pénètre dans la grotte sombre et éclairée par quelques torches peu énergiques. A peine 50 pas plus loin, ils aperçoivent un lac souterrain. Puis encore 50 pas et c’est une sorte de ponton qui se dessine dans la pénombre. Encore 50 pas et c’est … Non, c’est pas possible ! Mais si ! On dirait bien !

Les 3 hommes se regardent. Le désespoir envahie leurs regards. Nous allons perdre tout contact avec le vaisseau ! Ils sont dans une sorte d’osmose psychique.

Ils montent sur le ponton. Cette fois plus aucun doute ne leur est permis !

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